Départ : corderie Vallois
Nous avons longé le Cailly pendant 1 h 30
Nombre de marcheurs : 18
Visite de la corderie Vallois à 16 h :
Le long de la rivière du cailly, à quelques kilomètres du centre-ville de Rouen, une vieille bâtisse du début du XIXe siècle abrite une ancienne manufacture transformée en musée industriel : la corderie Vallois.xXIXe siècle Un lieu vivant, où se raconte le passé industriel Seinomarin, dans le bruit assourdissant de quelques vaillantes tresseuses mécaniques encore en état de fonctionnement.
Nous avons suivi la promenade des Moulins à papier, à la fin du chemin nous avons remarqué les "sheds" sur la droite, "toiture en dents de scie formé d'une succession de toits à 2 versants de pente différente le plus court étant généralement vitré, couvrant en général un atelier industriel. Sur notre chemin nous avons vu le manoir Gresland (actuelle bibliothèque)n manoir seigneurial du plus pur style normand.
Situé à Notre Dame de Bondeville le patrimoine industriel est encore bien vivant à travers ce musée ouvert au début des années 1990 : la corderie Vallois, est l'exemple préservé d'une manufacture familiale du tournant du XIXe siècle.
Au delà de la démonstration technique, c'est la mémoire ouvrière qui se conserve à la corderie. Au musée de la corderie, on raconte la vie des millliers d'âmes qui ont peuplé la vallée du Cailly est sué dans ses usines. Une vie difficile, au rythme d'un labeur pénible. Au plus fort de son acrtivité, la corderie employait 45 personnes, essentiellement des femmes. Elles travaillaient douze heurs par jour, mais étaient payées au rendement. Comme ailleurs, les accidents y étaient nombreux, le boucan des machines rendait sourd en moins de trois mois ; les poussières de coton bouchaient les poumons.
La mise en route simultanée de dix tresseuses mécaniques (pendant la visite guidée) ne suffisent pas à représenter l'enfer que devait être de travailler ici, des journées entières, sans répit au milieu de centaines de machines inépuisables.
De conditions effroyables, et pourtant, à l'époque, Jules Vallois comptait parmi les "bons patrons" humanistes. Paternaliste, pétri des théories du catholicisme social, il offrait à ses employés certains avantages, comme la mise à disposition de jardins ouvriers, un "confort" rare à l'époque.